Je suis un âne. J’ai connu Cary avant 1985, et donc depuis, vingt sept ans se sont écoulés. Il s’appelle Planchenault et je lui imaginais une mère normande, comme son père.; son utilisation de la langue française, si joyeuse.

Sa connaissance de l’allemand était mystérieuse. Certes, il avait grandi à Mittelhausen, cela me suffisait, et il avait travaillé ensuite dans des garages, puis à Kehl, dans notre région. Je le créditais d’un goût des langues dont pourtant je sais bien qu’il, est totalement absent chez les Français de vieille France.

C’est six soirs après le soir de son extinction que j’ai vu la photo de sa mère. Tchécoslovaque.